La dysorthographie est un trouble d'apprentissage persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l'orthographe, également appelé trouble de l'acquisition de l'expression écrite touchant
principalement l’apprentissage de l’écriture (altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée), à distinguer de la dyslexie qui touche elle, principalement l’apprentissage de la
lecture1. Le trouble dysorthographique fait souvent suite à une dyslexie mais l'association n'est pas systématique.
Bien qu'elle ne soit pas une fatalité2, la dysorthographie perturbe, dans des proportions variées, la conversion phono-graphique, la segmentation des composants de la phrase, l'application des
conventions orthographiques (dites règles d'usage), et enfin l'orthographe grammaticale (marques flexionnelles que sont les accords et conjugaisons).
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Une lenteur d'exécution, des hésitations et une pauvreté des productions ;
Des fautes d'orthographe, de conjugaison, de grammaire et d'analyse ;
Des difficultés à l'écrit semblables à celles du dysgraphique ;
Des erreurs de copies et des découpages arbitraires ;
Des économies de syllabes, des omissions et des mots soudés.
On distingue le trouble du développement du trouble acquis (à la suite d'une lésion du système nerveux par exemple), on emploie dans ce dernier cas plus fréquemment le terme d'agraphie.
La dysorthographie est également liée à la génétique (gène qui cause un mauvais développement de la zone cérébrale lié à l'assimilation de l’orthographe), et/ou à une mauvaise méthode
d’apprentissage de l’orthographe en primaire.
Selon certains orthophonistes, les pathologies du groupe « DYS » (dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie et dysphasie) toucheraient, parfois inconsciemment, un quart de la population
française.
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