L'Association des parents d'enfants dyslexiques a organisé, dimanche, la 2e édition de la DYScorff.
L'initiative
« Dans les sports collectifs, ils ne sont pas bien... », commente Loïc Riou, en regardant les kayaks prendre le large. Ils ? Les enfants « dys ». Comme dyslexiques, dysgraphiques, dyspraxiques,
dysphasiques... Ils souffrent de troubles cognitifs, qui rendent plus difficiles certains apprentissages comme la lecture, l'écriture, l'automatisation des gestes, la communication
verbale...
L'Association de Parents d'enfants dyslexiques du Morbihan (Apedys) est là pour les soutenir, les accompagner. Les distraire aussi. Comme lors de cette 2e édition de la DYScorff, une balade sur
le Scorff.
Moment à part, la DYScorff n'échappe pas à la réalité. Pour continuer ses activités, l'association est toujours à la recherche de partenaires. Cette fois, elle regarde du côté des entreprises, et
de leur matériel informatique réformé.
« On a besoin de dons pour financer l'achat de PC/tablets remasterisés, appelés Ordyslexies, confirme Loïc Riou, le président de l'Apedys. Ces outils aident les « dys » dans leur scolarité.
Depuis un an, on a remis 50 unités. Et les résultats sont surprenants, avec une réussite totale aux examens (brevet des collèges et Bac). »
Pour poursuivre l'équipement informatique des « enfants dys », Loïc Riou compte sur le dispositif de défiscalisation dont les entreprises peuvent bénéficier. Dans le Morbihan, les troubles « dys
» concernent 3 à 7 % des écoliers (soit de 4 500 à 11 000 enfants et adolescents), de la maternelle à la fin du second cycle.
Contact : www.apedys56.fr
© Catherine JAOUEN. Ouest France
Des ordis "béquilles" d'écoliers dyslexiques
5 juillet 2015
Dix écoliers dyslexiques ont rçu hier un ordinateur adapté, aide indispensable our leur scolarité. L'association de parents d'enfants dyslexiques du Morbihan recherche de nouveaux mécènes.
© Ouest France
Dyslexie. Cet ordinateur leur facilite l'école
5 juillet 2015 / Claire Marion /
Les différents logiciels qui équipent un ordyslexie aident les enfants dyslexiques pour la lecture, l'écriture... « Ça leur permet d'être autonomes », apprécie Michèle Berthelin, vice-présidente
de l'Apedys 56.
© Le Télégramme